Après des années bien difficiles, notamment en
Europe, on commence à reconnaître une utilité
incontestable à l'étude des ensembles des notes d'une
partition, ou d'un passage musical. Le but de cet article est de
présenter par des exemples variés un sous-domaine de ce
type d'analyse, celle des symétries de l'ensemble de notes
considéré. Cette analyse de symétries, qui
n'utilise qu'une toute petite partie de la théorie des
groupes, est peu connue des musiciens et nous parait présenter
cependant un intérêt considérable, tant sur le
plan de la description (par l'économie de signes qu'elle peut
apporter, grâce à des outils ou concepts pertinents) que
sur celui de l'explication, dans la mesure où toute analyse
vise à révéler partie d'un sens
recélé par la partition.
Par manque de place (la matière est celle d'un ouvrage entier)
nous nous limiterons, dans la seconde partie, "Promenade sur la
Terrasse" à une mosaïque d'exemples qui nous permettra de
découvrir les principaux groupes de transformations que l'on
rencontre en musique ; afin de faire sentir la puissance de ce type
d'analyse, nous présenterons dans une première partie
un modèle du très fameux motif du désir .
Des milliers de pages ont été écrites sur ce
sujet, mais ce modèle tiendra en trois lignes.
Bien entendu, les caractéristiques que le modèle,
forcément partiel, permet de retrouver ne sont pas
inédites : on les trouve, disséminées, avec bien
d'autres encore, dans l'abondante littérature consacrée
à ce fameux motif1.
Notre ambition est de présenter un éclairage nouveau,
à la fois concis et d'une grande puissance explicative. Mais
un éclairage nouveau n'est-il pas la définition de
toute analyse ?
Le principe consistant à étudier l'ensemble des notes
d'un fragment musical n'est guère contesté : c'est
ainsi que l'on procède pour avoir une idée de sa
tonalité, par exemple. Ici nous l'appellerons TR = {ré
ré# mi fa sol# la la# si} ; il n'évoque certainement
pas un mode majeur ou mineur. En le représentant par un
diagramme en forme d'horloge, on obtient un dessin évocateur :
les notes s'y correspondent deux à deux par une
symétrie centrale (voir les flêches sur le
schéma). La signification musicale de ce
phénomène géométrique est connue : les
deux moitiés de cet ensemble de notes se déduisent
l'une de l'autre par une transposition d'un triton. Il y a donc
seulement six formes transposées de ce mode, ce qui en fait
l'un des modes à transpositions limitées
(MTL) d'Olivier Messiaen2.
Nous allons chercher plus loin que cette propriété, et
envisager toutes les symétries de ce mode. Il existe en effet
deux symétries axiales (pliages) qui ont aussi cette
propriété de laisser l'ensemble des notes
inchangé. L'ensemble des transformations
géométriques qui conservent ainsi une figure est un
groupe, celui-ci est le groupe de Klein.
Felix Klein a donné comme définition d'un groupe "un ensemble de transformations tel que la composée de deux d'entre elles (c'est à dire l'une suivie de l'autre) soit toujours élément de l'ensemble"4. Ici, on a deux symétries axiales dont la composée est la symétrie centrale (rotation de 180°, autrement dit transposition d'un triton). En ajoutant la transformation dite identique, qui consiste à ne rien transformer5, on obtient un groupe fort connu (D2, dit groupe de Klein, ou, si l'on insiste sur sa définition géométrique, groupe diédral). Ses quatre éléments sont donc {symétrie axiale 1 ; symétrie axiale 2 ; symétrie centrale ; identité}.
Le lecteur circonspect est en droit de se poser une question
fondamentale : "le phénomène que nous venons d'observer
est-il significatif ? ou bien n'est-ce qu'une curiosité
dépourvue d'intérêt ?" Notre réponse ne
sera pas ambigüe : parmi les 4095 ensembles de notes possibles,
903 (soit 22%) ont une symétrie. De plus, seuls 75 (1,8%) en
possèdent plus d'une (ce sont les 16 Modes à
transposition limitées sous toutes leurs formes). On peut
certainement exclure l'idée que l'existence d'un groupe de
symétries de l'ensemble TR soit fortuite. Cependant le lecteur
imaginaire évoqué ci-dessus s'interroge, à juste
titre, sur la pertinence musicale de cette existence. Ceci
nous contraint à point nommé à nous retourner
vers la partition - et vers l'opéra entier.
On se souvient que Tristan fut conçu et partiellement
composé alors que Wagner était l'hôte des
Wesendonck. L'amour de Richard et de Mathilde Wesendonck, s'il ne
rencontra pas d'obstacle de la part d'Otto Wesendonck, était
néanmoins condamné dès sa naissance. On a
souvent vu dans le drame (le mythe médiéval a
été profondément remanié par Wagner) une
sublimation de ces amours désespérées6.
Il est remarquable que ce tout premier leitmotiv, dit "motif
du désir", s'achève sur une tension harmonique (un
accord de septième de dominante7)
et pendant tout l'opéra, aucune des nombreuses
expositions de ce motif ne se résoud jamais, excepté l'
ultime : le hautbois mélancolique égrène une
dernière fois la fameuse sixte "la fa
" et le si
final s'élève à la tierce de l'accord conclusif,
"le rideau tombe lentement tandis que Mark bénit les
cadavres"8.
C'est dire à quel point cette simple phrase musicale
recèle le sens de l'opéra entier, à savoir qu'un
amour surhumain ne se peut résoudre que dans la mort.
L'auditeur le moins averti remarque immédiatement que le
motif du désir est fait de la juxtaposition de deux fragments
chromatiques :
On reconnait dans les notes de ces deux tétracordes les deux
moitiés de TR qui sont échangées par la
première symétrie axiale. Selon le Sâr
Péladan (grand Wagnerophile) il faut voir dans ces deux
tétracordes décalés dans le temps et de sens
contraires une métaphore du tragique destin de Tristan et
Isolde. Ainsi, Wagner a tiré un habile parti de la
première symétrie. Que dire de la seconde ?
Il n'y a que deux accords dans le motif du désir ; le
dernier, déjà mentionné plus haut est une
septième de Dominante (mi sol# ré si),
agrémentée d'une note de passage. Le premier, mis en
avant par la dynamique et l' orchestration, est le fameux accord de
Tristan, qui doit occuper une moitié de l'abondante
littérature consacrée à Tristan. Nous
verrons plus bas comment ce mystérieux accord peut être
dérivé d'un algorithme très simple.
Considérons seulement le diagramme obtenu par la juxtaposition
de ces deux accords :
On constate immédiatement que les deux accords sont
échangés par la deuxième symétrie
axiale. Il est fascinant de s'apercevoir que "le vieux magicien" a su
&emdash; et avec quelle simplicité &emdash; se servir de tout
le groupe des symétries de TR pour écrire le plus
fameux de tous ses leitmotiven. Il est temps maintenant d' en
énoncer la description :
Bien entendu, ces trois lignes ne rendent pas compte de
l'organisation rythmique du matériau, ni de la position des
accords, encore moins de leur orchestration
Au prix d'un plus
grand nombre de contraintes arbitraires9,
il est possible de donner un modèle plus complet (et complexe)
qui permette de produire le motif de façon
déterministe (par exemple, informatiquement) mais nous avons
préféré nous en tenir à cette description
partielle, dont la puissance descriptive nous semble significative
par rapport au petit nombre des signes qui la composent. Donnons
néanmoins une variante, ou "chimère" .
Pour satisfaire les lecteurs épris de modèles complets, voici en revanche une description de l'accord de Tristan en trois axiomes :
Ces axiomes raisonnables, qui répondent visiblement
à des préoccupations esthétiques, permettent
d'écrire un programme itératif qui teste chacun des 70
accords de quatre sons extraits de TR : on trouve seulement
DEUX solutions, l'une étant {fa si ré# sol#} et
l'autre son transposé d'un triton {si fa la ré},
qui ne pouvait manquer de convenir aussi.
La Terrasse des audiences au clair de lune (Debussy,
Préludes, II) a fait l'objet d'un florilège
d'analyses souvent très subtiles, parfois
passionnantes11.
C'est une bonne raison de choisir cette pièce pour montrer ce
que la considération des groupes de symétrie peut
apporter à l'analyste. De plus, elle nous conduira à de
nouveaux groupes fort dignes d'intérêt. Bien entendu,
ici moins encore qu'avec Tristan, nous ne prétendons
à l'exhaustivité, ni sans doute à
l'originalité.
On retrouve le groupe D2 en
divers endroits dans cette partition :
&emdash; d'abord partout où apparaît TR, et nous y
reviendrons (si nombreux sont ceux qui ont remarqué
l'omniprésence de l'accord de Tristan, ou des
septièmes de Dominante, peu ont relevé celle de
l'ensemble qui les fonde en les englobant) ;
&emdash; puis de manière exemplaire vers la fin de la
deuxième page. Mais cette fois nous devons introduire une
dimension temporelle, par l'opération familière qui
consiste à considére la partition comme un graphique
où le temps croît de gauche à droite et les
hauteurs du bas vers le haut12.
N'est-il pas remarquable que l'on retrouve à un niveau
structurel (parmi de multiples citations de l'accord même, de
son symétrique, la septième de dominante, ou de TR)
cette évocation par son groupe de symétries de
Tristan, évocation discrètement soulignée
par le tétracorde chromatique13
? À notre avis, il y a là un hommage plus frappant que
la citation burlesque du motif du désir dans Golliwog's
Cake Walk &emdash; et plus sincère car plus
caché
Plus généralement, nous pensons qu' une analyse
des symétries de la structure hors-temps est un premier pas
indispensable vers la compréhension et l'unification des
multiples facettes de La Terrasse. Dans le numéro 16 de
la Revue d'Analyse Musicale, on lit successivement : Il
faut donc trouver ailleurs le système des
références dans lesquelles ces accords sont
inscrits (Théo Hirsbrunner), Le motif harmonique
fondamental, l' hexacorde 6-27, fournit un indice significatif
quant à la présence de l'échelle octatonique
[le quatrième Mode de Messiaen], car c' est une
des six classes [modulo octave] d' hexacordes
présentes dans ce groupement de huit notes. (Allen Forte
) et :
sur le plan de la morphologie des accords, il
faut encore signaler l'utilisation de formes dérivées
des accords de base par symétrie
(Marcel
Mesnage).
Nous nous contenterons d'esquisser un mouvement dans le sens d'un
modèle plus général en remarquant que TR (sous
la forme {sol# sol fa# fa ré do# do si} par exemple, cf.
infra) contient à la fois deux septièmes de
dominante, deux accords de Tristan et une septième
diminuée (sur sol#), chacune de ces diverses composantes
étant jugée primordiale par au moins un des analystes
de la pièce. De plus, Marcel Mesnage a constaté par une
analyse statistique une large occurence d'accords en relation
évidente avec la gamme par tons. Or la gamme par tons
est, comme la septième diminuée, une façon de
diviser la gamme chromatique de façon régulière,
autrement dit ces deux ensembles correspondent de façon
immédiate à deux groupes de transpositions,
respectivement transpositions d'un ou plusieurs tons et
transpositions à la tierce mineure. Les effets de ces deux
groupes sur le contenu mélodique et harmonique de l'uvre
ont été suffisamment étudiés pour que
nous ne nous y attardions point. Eloignons-nous plutôt un
instant de La Terrasse pour mieux y revenir
ultérieurement.
Dans la perspective de cette dimension temporelle, nous allons
considérer des groupes infinis. Bien entendu, une uvre
musicale étant généralement de durée
limitée, ce côté infini ne sera que
suggéré par un caractère
répétitif. Rappelons la façon dont Tristan et
Isolde se correspondent :
Les hauteurs sont renversées et les moments de
l'énonciation (les attaques des notes) sont
décalées d'exactement une mesure (à la
dernière près). Géométriquement, on a
affaire à une symétrie d'axe horizontal suivie d'une
translation, horizontale elle aussi. Une telle opération est
une symétrie glissée, elle est extrêmement
répandue dans la musique occidentale et mériterait
à elle seule un ouvrage entier. Contentons-nous de quelques
exemples :
Il s'en trouve un au début de la Terrasse, dans le
dessin supérieur du tout premier motif en septièmes :
les quatre dernières notes en sont la# sol# mi# sol, qui se
correspondent par une symétrie glissée. On trouve le
même opérateur, par exemple, au début du sujet de
la fugue en sol mineur du premier livre du Wohltemperiertes
Klavier :
Lexemple suivant, emprunté au fabuleux Adagio du
Concerto en ré mineur de Mozart, est encore plus
significatif, puisque le do # qui suit la symétrie
glissée énonce en fait lune des
extrémités de laxe de symétrie
(lautre étant sol naturel).
Ce dernier exemple est d'une très grande richesse : on
constate que la même symétrie
glissée agit sur la basse (échangeant fa# et
sol#) qui au total énonce un renversement en
augmentation14
des trois premières croches du chant. Une analyse
complète des deux thèmes de ce mouvement devra
certainement s'appuyer sur des opérateurs de
symétrie.
Une ligne mélodique de la Terrasse a attiré
l'attention des analystes ; c'est la ritournelle initiale, arabesque
mystérieuse et exotique :
Il y a des symétries centrales évidentes qui
permettent d'engendrer tout le motif à partir de six notes
consécutives. Il peut être produit par un
automate15,
qui donnera autant de variantes qu'il y aura d'inputs
différents16.
En voici un exemple :
André RIOTTE a relevé l'exemple suivant d'un motif
répétitif dont le contenu est un Mode à
Transpositions Limitées ; il s'agit de la main droite des
mesures 130/133 de la Première Ballade opus 23
17
:
Ce trait n'est pas en lui-même extrêmement riche en
symétries, mais à une note près, on trouverait
là un remarquable groupe de frise ; il suffirait pour cela que
le ré succédant au dob fût
remplacé par un fa naturel. On aurait alors sous forme
graphique
Il est remarquable que l'on trouve peu après (mesures 136-137)
une autre frise authentique, plus riche en symétries :
Le visiteur de l'Alhambra de Grenade sera touché, s'il est
mélomane, par la petite plaque à la mémoire de
Claude Debussy qui se trouve sous la Puerta del vino. Les
merveilleuses arabesques et azulejos de l'art mauresque risquent
cependant de lui faire oublier le compositeur. Ce serait
peut-être pourtant le moment de s'en souvenir : non
seulement le voyage de Debussy à Grenade occupe une place
importante dans les titres de ses uvres, mais le style
particulier de décoration de l'Alhambra a bien pu l'inspirer
pour leur construction musicale. On trouve en effet à
l'Alhambra toutes sortes de groupes de frises et de pavages18
et il est naturel d'en rechercher l'écho dans les
pièces du musicien français. Nous nous limiterons
à un seul exemple : on trouve dès les premières
mesures de la Puerta del Vino 19
ce motif ondoyant :
On y reconnait le plus compliqué des sept groupes de frises
; ce dernier groupe est déjà apparu (sous une forme
oblique) dans le deuxième extrait de la Première
Ballade.20
Nous espérons, par ces quelques exemples, avoir
sensibilisé le lecteur à ce mode original de vision
d'une partition. Si le champ de son application paraît
limité, l'avenir l'élargira. Le cadre imparti ne nous a
malheureusement pas permis de développer certains des exemples
autant que nous l'eussions souhaité. A défaut d'un
exposé systématique et exhaustif d'une théorie
constituée, l'analyste aura trouvé ici des jalons pour
de nouvelles et gratifiantes perspectives de recherche. Si une raison
cachée de la beauté est la régularité des
formes, il ne faut négliger aucun des moyens permettant de la
dévoiler.
1 On pourra
notamment consulter deux références récentes :
Basic Atonal Theory de J.Rahn, (Mc Millan, NY 80) et New
approaches of the linear analysis of music d'A. Forte (Journal of
American Musicological Society Vol XLI/2) où l'on trouvera de
nombreuses références bibliographiques.
2 Le quatrième dans sa nomenclature. Bien qu' il n' en recense que 7, il en existe en fait 16 (en excluant le mode complet à douze notes, et le mode vide à 0 notes).
3 Mathématicien allemand, célèbre pour sa bouteille sans intérieur ni extérieur et ardent promoteur d'un renouveau de la géométrie par l'étude des groupes de transformations laissant invariantes certaines classes de figures plutôt que par l'étude des figures elles-mêmes (programme d'Erlangen, 1876).
4 Cette définition est inexacte pour un mathématicien, mais elle équivaut à la définition rigoureuse (Magma associatif unifère symétrique) et indigeste, dans tous les cas qui peuvent préoccuper le musicien, sous réserve toutefois de vérifier que les transformations considérées soient réversibles.
5 Il est notoire
que tout bon mathématicien est paresseux.
6 CF. Pourtalès (Wagner : vie d'un artiste) et Rougemont (l'Amour et l'Occident, 10/18).
7 Ce n'est pas en soi une nouveauté : l'une des Scènes d'enfant de R. Schumman s'achève aussi sur une septième de dominante.
8 Ce sont les
indications de la partition.
9 Il n'existe
que six façons de découper le Mode TR en deux parties
symétriques l'une de l'autre (par rapport au premier axe) qui
sont données par les schémas suivants :
Si l'on veut avoir les deux accords (tracés
sur le schéma) en conservant le cadre rythmique de Wagner, il
n'y a guère de possibilités. Le lecteur est
invité à expérimenter. En particulier, si l'on
tient à ce que {ré ré#} et {sol# si}
appartiennent respectivement à chacune des deux
moitiés, pour conserver les deux accords dans leurs
renversements originaux, le N° 1 est la seule solution.
Même sans aller si loin, les variantes sont limitées si
par exemple on veut conserver le schéma rythmique : soient
{n1
n4}
et
{s(n1)
s(n4)}
les deux moitiés, alors
{n3,
s(n1)} doit
être inclus dans l'accord de Tristan et
{n4,
s(n4)} dans
la septième de dominante symétrique, donc
{n4,
s(n4)} est
l'ensemble {si, ré}. On teste alors dans chacun des six cas si
la première condition peut être satisfaite. Par exemple,
pour le N° 2,
n4=ré
et le seul n3
possible est fa.
s(n1) doit
être dans {si ré# sol#} mais si et sol# sont
déjà pris : reste
s(n1)=ré#,
d'où
n1=la#. Cela
donne l'artefact ci-dessus comme unique solution.
10 Cette contrainte est évidemment très liée à la date de la composition.
12 Cette modélisation simple permet de formaliser des opérations classiques comme rétrogradation, renversement, etc
13 Il y a deux
autres allusions dans cette phrase musicale. Les voyez-vous ?
14 La
traduction géométrique en est une similitude
indirecte, objet plus compliqué mais digne
d'intérêt : on le rencontre très souvent dans la
Terrasse (cf. en particulier les exemples supra).
15 Infiniment plus simple que celui qui recrée la première pièce pour quatuor à cordes de Stravinski (cf l'article d'André Riotte et Marcel Mesnage dans la Revue d'Analyse Musicale N° 10).
16 En fait moins : des inputs différents peuvent donner la même frise.
17 Informatique
et structures musicales, polycopié Paris VIII.
18 En fait, il est remarquable que l'on y trouve tous les 17 groupes de pavages plans, et les 7 groupes de frise, alors que la démonstration de leur existence et unicité date de 1891 (par Fedorov, un chimiste russe).
19 Second livre des Préludes pour piano.
20 Sur les
groupes de frise, avec des illustrations en musique classique, lire
Kreisleriana publié par l'IREM de Caen (Bd
Ml
Juin, 14000 CAEN - 1985).